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Il s’agit du même livre, de la même histoire, du même auteur, c’est juste une question de « look ».
A vous de choisir « l’emballage » qui vous convient.

ISBN : 2-913982-90-5 (HUMUSSAIRE- n’est plus distribué – fin de stock chez les libraires)
EAN : 9782913982901
ISBN : 978-2-9561755-5-1
EAN : 978-2-956175551​

Interview de Laurence Métayer mené par Lionel Viala – Radio Flam – 9 mai 2017

Résumé du roman :

Du Cotentin au Brésil, en passant par la Bretagne et la Colombie, Célia tente de trouver son chemin, celui qui la conduira vers un de ses vœux les plus chers : un enfant, son enfant.
Parcours exaltant, douloureux où doutes, questionnements et déterminations se succèdent au fil des jours. Célia a fait le chemin, parfois très seule, parfois accompagnée. Si les moyens de communication modernes ont été de bien précieux alliés, ils lui ont parfois tendu des pièges. S’adapter aux mieux aux inconvénients de l’expatriation de l’être aimé, gérer de concert adoption, évolution professionnelle et vie sentimentale, un bout de chemin avec Célia.
Chemins détournés qui l’ont conduite là où, finalement, elle voulait aller, enfin presque …

Le 1er chapitre offert : Si éloignés_chap1

Loin des yeux mais - Rio3 Marché aux épices    Loin des yeux mais - Marché aux poissons Loin des yeux mais - Un bar à Cachaça Loin des yeux mais - Concarneau Guernesey

 Extraits du roman Si éloignés et toujours en contact

[…] Et puis, instant hors du temps, l’un de ceux qui va chambouler tout dans ma tête ou remettre les choses à leur place, tout dépend de quel point de vue on se place : ma visite au Pain de Sucre (Pão de Açucar). Ce matin-là, je suis seule. Le taxi t’a déposé à la clinique où tu dois travailler avant de me laisser au pied du « gardien ». Oui, je le considère comme un gardien, le gardien de la ville, le gardien de la baie, le gardien de …
Un épisode de ma vie s’écrit. Je n’ai su pourquoi que lorsque j’ai eu atteint le sommet du Pain de Sucre.
Un panorama à 360°C, bien au-delà de la vue qui s’étale de tout côté, ce n’est pas mon histoire qui est là, devant moi. Non, je suis à un carrefour de l’histoire ! Ce ne sont pas les images des indiens (indigènes locaux), des portugais et de leurs bateaux, des quelques français qui vont se battre pour cette terre ou encore des bateaux chargés d’esclaves africains ou des bateaux chargés de pierres précieuses et d’or, repartant vers l’Europe, la construction, destruction, transformation de cette ville entre drogues et corruptions, lieu d’exil d’anciens nazis et, ironie du jeu de la vie, de leurs proies, le luxe et la pauvreté qui s’entremêlent sans jamais se confondre. Non, ce n’est pas tout cela qui m’envahit. Ce qui s’incruste en moi et reste gravé encore à ce jour c’est tout le chemin parcouru, l’évolution de toutes ces âmes qui se sont trouvées, rejetées, toisées, croisées, unies, désunies, multipliées, aimées, désaimées ! Chacun à sa place mais ensemble !
… Le gardien d’une partie de l’histoire de l’humanité !
Mais comment t’expliquer, te décrire ce que j’ai ressenti ce matin-là ? Je sais juste que l’énergie que j’ai pu stocker me porte encore et me portera sûrement très longtemps.
Un autre que toi se moquerait de moi mais je sais que toi, tu peux comprendre.
Maintenant, j’ai compris pourquoi tu passes ta vie à parcourir le monde ! Combien de lieux tels que celui-ci as-tu eu le bonheur de découvrir ?
Je m’arrête ici pour aujourd’hui. Je t’entends déjà hurler en voyant la longueur de ce message…@+ p’tit cœur. » […]

[…] « 20h30. Le vent s’est légèrement levé mais nous décidons tout de même de prendre la mer. Plusieurs épaisseurs de vêtements nous protègent du froid éventuel, bien qu’étant le 8 juillet, la température n’est pas digne d’un été normal. Peu importe, rien ne nous arrêtera. La sortie du port est quelque peu houleuse, les courants contraires et le vent s’expliquent, nous ne nous attardons pas dans leur dialogue, le moteur rugit et nous entraîne à quelques milles. La brume enveloppe la côte au loin, puis peu à peu, le phare du Herpin se dessine, tout blanc sur son rocher noir battu par les vagues de la mer montante et des remous créés par les courants décidés à se frayer un chemin coûte que coûte entre lui et la pointe du Groin. Nous ralentissons puis stoppons là où le spectacle nous impose silence malgré nous. Nous sommes cinq à bord mais pas une parole ne vient rompre cet instant presque sacré. Le moteur s’est tu, seuls le clapot de l’eau, le vent, la gouaille des goélands et fous de bassan empêchent d’entendre nos respirations accélérées. Le soleil descend doucement, nous chauffe encore un peu, passe du jaune à l’oranger dans une traînée violette teintée d’émeraude qui inonde les nuages encore présents, éclaire d’une dernière lueur Cancale d’un côté de la pointe et St Malo de l’autre, laissant deviner, dans le port breton, l’ombre des grands mâts des vieux gréements endormis pour la nuit et qui s’élanceront le lendemain. La mer devient bleu turquoise foncé tandis que le ciel passe à l’indigo, le soleil s’éteint à l’horizon ! NON ! Il déplace juste ses rayons vers toi et vient t’apporter un bout de France, histoire que tu ne nous oublies pas trop longtemps. Nous avons sorti, toujours en silence, le pique-nique, les appareils photos et le matériel de repérage des dauphins. Il fait bon, bien moins froid que nous ne l’avions prévu. Le calme tout relatif du crépuscule nous a envahis. Inutile de parler, nous avons tous les mêmes pensées. Nous avons tous trouvé ce que nous venions chercher : à chacun son histoire, nous saurons l’écrire et pour cela pas besoin de mots. Nous sommes rentrés ce soir-là sans croiser de dauphin mais il y avait dans nos yeux bien plus d’étoiles que dans un ciel d’été sans nuage. » […]

[…] « J’attends de vivre ce moment, que dis-je ces moments, depuis si longtemps. Je les ai rêvés, imaginés, décortiqués, revisités mais ce que je vis ne ressemble en rien à tout ce que mon imagination avait tenté de fabriquer. Taxi, train, taxi, avion, taxi, hôtel ! J’y suis, tout près, à quelques kilomètres tout au plus. Encore deux jours et je pourrai le serrer dans mes bras… si je ne lui fais pas peur ! Moi, j’ai peur, peur d’être maladroite, peur qu’il ne veuille pas de moi, peur de lui faire peur, peur qu’il ne m’aime pas… Et si moi, je ne ressentais rien pour lui ? De ça aussi j’ai peur ! Tous ces sentiments qui s’insèrent en moi et ont décidé d’occuper chaque parcelle de mon âme et de mon corps tout entier. Blandine, Paul, Clara et les autres me les avaient parfaitement décrits. Bien que préparée, l’angoisse me tord les tripes au point que je pourrais m’évanouir. » […]

La Genèse d’Arc-en-ciel

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